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Visite du secrétaire général de l’Organisation des États américains en Haïti

  • Photo du rédacteur: elmano endara joseph
    elmano endara joseph
  • 3 déc.
  • 1 min de lecture


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M. Albert Ramdin, secrétaire général de l’Organisation des États américains, a atterri ce mardi 2 décembre 2025 au Cap-Haïtien. Étape symbolique. Entrée mesurée. Puis direction Port-au-Prince. Capitale sous tension. Pouvoir en transition. Attentes élevées.


Son agenda est dense. Serré. Calculé. Il rencontrera le Conseil présidentiel de transition. Le Premier ministre. Le Conseil électoral provisoire. Les corps diplomatiques. Les partenaires internationaux engagés dans le redressement du pays. Dialogue nécessaire. Clarté indispensable.

M Ramdin vient écouter. Mais aussi rappeler. Il veut prendre la mesure du processus électoral. Évaluer la préparation institutionnelle. Examiner l’architecture sécuritaire qui doit protéger le scrutin. Il insiste déjà, en coulisse, sur la discipline politique. Sur la cohésion des acteurs haïtiens. Sur l’urgence d’un leadership lucide, débarrassé des querelles qui épuisent l’État.

Les autorités de la transition voient en cette visite une opportunité. Celle d’exposer leurs avancées. De défendre leurs choix. De solliciter un appui ciblé, mais sans ingérence. Les diplomates, eux, observent. Prudence affichée. Préoccupation réelle.


Le pays retient son souffle. Ramdin n’apporte pas de solution miracle. Mais il rappelle une évidence : Haïti doit décider d’Haïti. L’OEA n’est là que pour soutenir la route choisie.


La rédaction

 
 
 

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