En déplacement à l'étranger, le président Macron garde le silence face à la situation politique française
- Ludeny Phedjyna Eugene
- 20 juil. 2024
- 2 min de lecture

Yaël Braun-Pivet a réussi jeudi 18 juillet à se faire réélire présidente de l'Assemblée nationale française après trois tours de scrutin à suspense. Cette victoire constitue le premier acte de la « structuration » politique post-législatives dont Emmanuel Macron a fait un préalable à toute décision concernant la formation d'un gouvernement. Mais va-t-il en tirer les conséquences ? Pour le moment, le président reste muet.
Quand les députés votaient à l'Assemblée, le président frnaçais Emmanuel Macron se trouvait au Royaume-Uni. Interrogé sur la situation politique française en marge de son déplacement, le chef de l'État a une nouvelle fois esquivé. « Je ne vais pas répondre sur cette situation », a-t-il dit.
Rester muet est une situation inhabituelle pour Emmanuel Macron qui ne maitrise plus les événements et se trouve contraint de rester en retrait depuis le premier tour des législatives. Ses seules expressions sont passées par une lettre aux Français et des messages indirects délivrés par son entourage.
Pourtant, l'élection de Yaël Braun-Pivet, clef de voute du nouvel équilibre des forces politiques, représente un signe favorable pour le président qui a dit espérer la formation d'une coalition. À l'Élysée, on confirme que « cela dit où est le barycentre à l'Assemblée nationale ».
Le camp présidentiel s'est allié avec la droite républicaine, issue des Républicains, pour obtenir le perchoir. Le Nouveau Front populaire arrivé en tête au second tour des législatives le 7 juillet a immédiatement dénoncé un « déni démocratique » et le Rassemblement national « des combines ».
Alors dans quel camp Emmanuel Macron va-t-il choisir un Premier ministre : le sien ou celui d'un allié potentiel ? Et quand ? L'Assemblée se structure, mais le président n'est pas encore sorti de l'impasse politique.







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