top of page

Venezuela: la presse dans le collimateur du pouvoir à la veille de la présidentielle

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 25 juil. 2024
  • 1 min de lecture

Les Vénézuéliens voteront pour leur prochain président dans quatre jours. La campagne électorale bat son plein, entre Nicolas Maduro, l’actuel président, et le principal candidat de l’opposition Edmundo Gonzalez. Les médias nationaux et internationaux couvrent donc cette campagne, qui se déroule dans un climat tendu, mais leur travail n’est pas au goût du chef d’État qui ne manque pas une occasion pour critiquer les journalistes. 


« L’agence Reuters, ordure, l’agence EFE, ordure, l’Agence France-Presse, ordure. »


Depuis le début de sa campagne électorale, Nicolas Maduro est très véhément avec les médias internationaux. Si l’actuel chef de l’État vénézuélien n’a jamais été très friand des journaux, télévisions et radios étrangères, les attaques directes se multiplient depuis quelques semaines. 


« Ce sont des assassins de la communication, l’agence EFE d’Espagne, le quotidien El Paisd’Espagne, tous les jours, ils profèrent des mensonges et ils sont bien prêts pour crier à la fraude. » 


Des attaques constantes contre la presse


Si les dernières provocations ont été plus médiatisées qu’à l’accoutumée, elles sont, en réalité, constantes et proférées par tous les membres du gouvernement. Des journalistes sont nommés en direct à la télévision et accusés d’être à la botte de l’opposition ou d’être des agents de l’ennemi américain.


Côté médias nationaux, il n’y a plus de journaux papier critiques dans le pays. Attaqués par le pouvoir, ils ont tous fini par fermer. Quant aux sites internet d’information, ils sont bloqués par les fournisseurs d’accès à internet dans le pays, sur demande des autorités. Actuellement, le Venezuela est placé en 156e position sur 180 pays en matière de liberté de la presse.

Commentaires


bottom of page