Népal: des inondations et glissements de terrain font au moins une dizaine de morts

Des pluies torrentielles, provoquant des crues soudaines et des glissements de terrain, ont tué au moins quatorze personnes au Népal et neuf personnes sont portées disparues, a annoncé la police ce dimanche 7 juillet. Des inondations en Inde voisine, ainsi qu'au Bangladesh, ont également causé des dégâts considérables et touché des millions de personnes.

« La police collabore avec d'autres agences et les habitants pour retrouver les personnes disparues », a indiqué à l'AFP Dan Bahadur Karki, porte-parole de la police.

Les autorités népalaises ont mis en garde contre de nouvelles crues soudaines de plusieurs rivières après de fortes précipitations observées depuis le jeudi 4 juillet. Des inondations ont été signalées dans plusieurs districts de basse altitude, à la frontière avec l'Inde.

Le mois dernier, quatorze personnes ont été tuées dans le pays de l'Himalaya lors de violentes tempêtes qui ont provoqué des glissements de terrain, de la foudre et des inondations.

L'Inde et le Bangladesh également touchés par ces pluies diluviennes

En Inde, l'État de l'Assam, dans le nord-est du pays, a également subi des inondations meurtrières ces dernières 24 heures, a déclaré dimanche l'autorité de gestion des catastrophes. Plus de 50 personnes ont perdu la vie en raison des pluies diluviennes depuis la mi-mai dans le pays.

Au Bangladesh, pays à basse altitude en aval de l'Inde, plus de deux millions de personnes ont été affectées par les inondations, a indiqué l'agence de gestion des catastrophes. Une grande partie de ce pays est constituée de deltas, les fleuves himalayens du Gange et du Brahmapoutre y serpentant vers la mer après avoir traversé l'Inde.

Les moussons de juin à septembre provoquent chaque année des morts et des destructions dans toute l'Asie du Sud, mais ces dernières années le nombre d'inondations et de glissements de terrain mortels a augmenté. Les experts affirment que le changement climatique et la construction d’infrastructures exacerbent le problème.