Législatives en France: un dernier débat mouvementé avant le premier tour des élections

Le second et dernier débat des élections législatives, a eu lieu jeudi 27 juin. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure a représenté la coalition de gauche Nouveau Front populaire. Face à lui, Jordan Bardella du parti d'extrême droite Rassemblement national, et Gabriel Attal Premier ministre et représentant de la majorité sortante, qui ont déjà débattu ensemble mardi 25 juin. Pendant le débat, des désaccords profonds ont pu être mis au jour et dans une certaine agitation.  

Le débat commence à peine quand Gabriel Attal saisit le sujet des fractures françaises pour attaquer vivement Jordan Bardella . « On ne peut pas construire l'apaisement et le rassemblement quand on présente plus d'une centaine de candidats pour lesquels on a trouvé des propos racistes, antisémites ou homophobes. Monsieur Bourdouleix qui a indiqué que “Hitler n'a pas tué assez de Tsiganes” »

« Accusation grossière », dit Jordan Bardella qui renvoie Gabriel Attal au bilan du gouvernement.

« On est là tous les trois ce soir parce que les Français vous ont désavoué massivement dans les urnes il y a quelques jours », a répliqué le

président du Rassemblent national.

Le droit du sol en question

Au milieu, Olivier Faure dénonce un duel orchestré entre le RN et la majorité. « C'est un duo qui fonctionne depuis des années où vous avez un gouvernement qui s'est choisi un adversaire facile, commode : un épouvantail »

Le socialiste parvient tout de même à exister et s’en prend au projet du RN de supprimer le droit du sol. « Vous revenez en arrière sur des siècles d'histoire de France. J'étais dans une classe et je voyais ces petits Français. Avec vous, Premier ministre, une partie d'entre eux ne seront jamais Français. Ils ne connaissent que la France », explique Olivier Faure. « Votre programme, monsieur Faure... Vous voulez ouvrir les vannes de l'immigration. Dites-le aux Français ! », réplique Jordan Bardella.

Jordan Bardella invoque le sujet de l'immigration à de nombreuses reprises en tant que problème, y compris quand le débat porte sur la protection des personnes LGBT+.