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Législatives en France: il n'y aura pas d'accord entre le Rassemblement national et Reconquête!

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 13 juin 2024
  • 2 min de lecture

La figure de l’extrême-droite française Marion Maréchal a déploré mardi 11 juin « un changement de position » du parti Rassemblement national (RN) qui « refuse le principe même d'un accord » avec son parti Reconquête, dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Les « positions » d'Eric Zemmour « ont rendu les conditions d'un accord caduques », a expliqué Jordan Bardella ce mardi.


Les « discussions » entre Reconquête et le Rassemblement national « n'ont pas abouti », a reconnu mardi Jordan Bardella, jugeant que les « positions » d'Eric Zemmour « ont rendu les conditions d'un accord caduques ».  « J'estime que les invectives qu'il a multipliées à l'égard du Rassemblement national et les positions parfois très excessives qu'il peut prendre ont rendu les conditions d'un accord caduques », a confirmé mardi soir Jordan Bardella au JT de 20H de France 2.


Plus tôt dans la journée, Marion Maréchal avait déploré « un changement de position » du RN qui « refuse le principe même d'un accord ». « Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Eric Zemmour », a expliqué dans un communiqué celle qui dirigeait la liste zemmouriste aux européennes.


Marion Maréchal avait rencontré lundi 10 juin après-midi le président du parti Jordan Bardella et Marine Le Pen , au siège du RN. À l'issue de cette entrevue, le président du parti à la flamme avait souligné que sa concurrente d’auparavant avait « fait preuve durant toute la campagne d'une démarche et d'une attitude constructive à l'égard du Rassemblement national ». Cela tout en glissant que cela n'avait « pas été le cas d'Éric Zemmour ». Elle a regretté « une décision soudaine et contradictoire » qui « n'est pas à la hauteur des événements et de l'espoir suscité parmi les Français », a-t-elle ajouté.


Mme Maréchal avait pour sa part exprimé son « souhait ardent » de « trouver le moyen de nous rassembler » avec le parti lepéniste dans le cadre des élections législatives anticipées convoquées par le président français Emmanuel Macron après la victoire de l’extrême droite française aux européennes.


Mais le patron de Reconquête croit encore que l'union des droites est possible. Eric Zemmour l'a d'ailleurs répété ce mardi soir sur Cnews.



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