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L'Union européenne se prépare à une politique douanière hostile en cas de victoire de Trump

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 31 juil. 2024
  • 2 min de lecture

L'Union européenne se prépare à une politique commerciale hostile de la part de Donald Trump. Si le candidat du Parti républicain devait redevenir président et imposer des tarifs douaniers, les responsables européens envisageraient d’abord la conclusion d’un accord avec les Américains. Et en cas d’échec, elle envisagerait des représailles ciblées, si l’on en croit des informations rapportées par le Financial Times.


Donald Trump a toujours défendu sa volonté d’imposer des droits de douane de 10% aux produits importés aux États-Unis. Le candidat républicain continue de cibler la Chine, mais il a également assuré qu’il n’épargnerait pas les Européens. 


Si cela devait arriver, les produits européens deviendraient moins compétitifs que les produits américains. Bruxelles estime que les exportations de l’Union européenne pourraient baisser d’environ 150 milliards d’euros par an. À cela s’ajoute le risque inflationniste, une hausse des droits de douane pourrait entrainer une augmentation des prix de près de 2%.


C’est pourquoi des responsables européens travaillent déjà sur cette question des tarifs douaniers américains. Selon le Financial Times Bruxelles veut d’abord privilégier l’approche coopérative avec la mise en place d’accords ciblés. Le quotidien britannique ajoute que les négociateurs envisagent de se rapprocher de l’équipe Trump s’il remporte l'élection présidentielle de novembre prochain pour discuter de quels produits américains l'UE pourrait acheter en plus grandes quantités.


Si les discussions échouaient, Bruxelles pourrait alors décider de mettre en place des mesures de rétorsion contre les États-Unis . « Nous devons montrer que nous sommes un partenaire des États-Unis, et non un problème, analyse un haut responsable européen au Financial Times. Nous chercherons des accords, mais nous sommes prêts à nous défendre s'il le faut. Nous ne nous laisserons pas guider par la peur. »


L’économie de l’UE connaît également une croissance inférieure à la moitié de celle des États-Unis. À Bruxelles, on espère donc que Trump n'ait pas volonté à attiser l’inflation. Mais « quoi qu’il arrive cette fois, nous sommes mieux préparés », assure le responsable européen au quotidien britannique.

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