JO de Paris 2024:«Je ne connais que le plan A »Hidalgo répond à Macron sur la cérémonie d’ouverture
- Ludeny Phedjyna Eugene
- 17 avr. 2024
- 2 min de lecture

La Seine, pas la Seine, la Seine, pas la Seine… Allez là, décidez-vous !
La Seine ou pas la Seine ? Nous ne sommes qu’en avril et le drama bat déjà son plein, avec des commentaires contradictoires de part et d’autre. L’organisation de la cérémonie d’ouverture des JO sur le fleuve est le « plan principal » et « très probable », a assuré mardi le président du comité d’organisation Tony Estanguet , au lendemain de déclarations d'Emmanuel Macron évoquant des solutions de repli au Trocadéro et au Stade de France.
« Aujourd’hui le plan vraiment principal et très probable, c’est d’organiser cette cérémonie sur la Seine », a déclaré sur RFI Tony Estanguet interrogé depuis Olympie en Grèce, quelques heures avant la cérémonie d’allumage traditionnelle de la flamme olympique. « Le président de la République a été très clair hier, l’objectif principal est de réussir une très belle cérémonie d’ouverture absolument inédite, première fois qu’elle se tiendrait hors d’un stade, dans le centre de Paris sur la Seine », a-t-il dit.
Le plan A, rien que le plan A pour Anne Hid-A-lgo
« Nous on travaille sur un plan A et dans le plan A, il y a aussi toute la confiance que l’on a dans le professionnalisme des équipes qui travaillent sur la sécurité », a de son côté déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo , présente en Grèce. « La France est un grand pays qui a organisé » l’Euro 2016 et la COP 21 « juste après les attentats (de novembre 2015), c’était aussi un challenge », a-t-elle rappelé.
Lundi matin, le président de la République a tenté de rassurer sur la tenue de cette cérémonie, tout en esquissant des « plans B et C » en cas de menace terroriste. Il avait déjà assuré que des scénarios alternatifs étaient envisagés. Pour la première fois, il a commencé à les détailler, citant notamment le Stade de France, qui était jusqu’à présent exclu par les autorités.
Des plans B, C, D…
L’hypothèse du Stade de France , qui reçoit aussi des épreuves olympiques de rugby avant l’ouverture des JO, serait une cérémonie uniquement protocolaire, sans la dimension artistique, pour prononcer officiellement l’ouverture des JO, selon des sources proches du dossier.
Le patron du Cojo s’est par ailleurs réjoui de l’allumage mardi matin de la flamme olympique : « C’est un moment très important, c’est le début de cette aventure. » La nageuse Laure Manaudou a succédé en Grèce au tout premier relayeur, le rameur d’aviron grec Stefanos Ntouskos, en tant que première relayeuse française des JO de Paris. La flamme arrivera en France le 8 mai à Marseille.
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