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Israël: des familles d'otages se rassemblent pour marquer les 300 jours de captivité à Gaza

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 4 août 2024
  • 2 min de lecture

Cela fait 300 jours de captivité pour les 115 otages toujours retenus à Gaza. Des milliers d'Israéliens ont manifesté pour marquer cette date. Et aussi pour exiger la finalisation d'un accord qui permettrait leur libération. Une éventualité qui semble de plus en plus lointaine après l'élimination du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le regain de tension au Proche-Orient. 


« Netanyahu! Ne torpille ton propre plan pour la libération des otages », s'écrient des manifestants à Tel Aviv, Jérusalem et dans d’autres villes en Israël « Arrêtez tout et faites une seule chose : ramenez les 115 otages », lance Nissan Kalderon, le frère d’Ofer, capturé le 7 octobre. Nombre de manifestants, comme Avner Shalev, affirment que les événements des derniers jours sont directement liés à la négociation pour un accord qui permettrait la libération des otages.


« Apparemment, tout est calculé pour perturber les négociations. Dès qu’ils ont accepté nos conditions et que les Américains ont fait pression, Bibi a éliminé le chef du Hamas. C’était exactement son intention : mettre des bâtons dans les roues, car il a compris qu’il ne pouvait plus bloquer les pourparlers. »


David Agmon, un général de réserve, connaît bien le chef du gouvernement. Pendant deux ans, il était le chef de cabinet de Benyamin Netanyahu . « C’est la volonté personnelle de Netanyahu. Ça, je peux vous le dire parce qu’il sait que la libération des otages, ça serait sa fin comme chef d’État. Et lui, il veut poursuivre la guerre, les otages. Pour le moment, on ne fait rien parce que les otages, c’est le plus important ! » 300 jours déjà et chaque jour semble être une éternité, a proclamé Noa Argamani, elle-même une ancienne otage.

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