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Géorgie:nouvelle démonstration des opposants à la loi sur «l'influence étrangère»

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 3 mai 2024
  • 2 min de lecture

Des dizaines de milliers de Géorgiens sont encore descendus dans la rue, ce jeudi soir. Une nouvelle soirée de mobilisation pour protester contre un projet de loi défendu par le gouvernement, qui prévoit que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'« organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère ». Cette loi est vue comme un obstacle à une éventuelle adhésion du pays à l'UE.


Ce jeudi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont encore descendus dans les rues de Tbilissi, en Géorgie . Et la protestation a donné lieu à un nouveau face-à-face avec la police.


Cette fois-ci, les protestataires se sont rassemblés en deux endroits différents : devant le Parlement, lieu habituel de manifestation, mais aussi sur la place des Héros.


Ce deuxième cortège a entrepris de bloquer la route menant à cette place. La police a fait usage de gaz poivré et a procédé à des interpellations. Les manifestants rassemblés devant le Parlement sont alors venus en renfort sur la place des Héros.


Comme les jours précédents, les protestataires ont dénoncé un gouvernement « marionnette du Kremlin », qualifiant de « traitres » des députés du parti au pouvoir. Malgré l'intervention des forces de l'ordre pour disperser les manifestations, ses opposants continuent, jour après jour, de descendre dans la rue pour réclamer son retrait.


Ce mouvement de protestation est suivi de près dans les capitales occidentales, mais aussi à l’ONU . Les États-Unis se sont dit « préoccupés » par ce projet de loi qui pourrait, selon eux, conduire à « un étouffement de la dissidence et de la liberté d'expression ».


Le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies a pour sa part demandé le « retrait » de ce projet de loi. Et il exhorte aux autorités géorgiennes à « engager un dialogue » avec la société civile et les médias.



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