En Inde, une première session du Parlement agitée avec l'opposition renforcée
- Ludeny Phedjyna Eugene
- 7 juil. 2024
- 1 min de lecture

En Inde, la première session du Parlement s’est achevée cette semaine dans le tumulte. Depuis les élections qui se sont achevées le 4 juin, l’opposition est renforcée dans l’Assemblée de New Delhi. Le BJP de Narendra Modi et les partis d'opposition se sont donc affrontés avec véhémence sur de nombreux dossiers.
Fraîchement nommé leader de l’opposition, Rahul Gandhi, du parti du Congrès, a mené la charge dans la chambre basse du Parlement contre le bilan du parti nationaliste hindou. « Vous prétendez défendre l’hindouisme, mais ne semez que la haine, les mensonges, la violence. Pas la recherche de la vérité et de la paix ! Vous n'êtes donc pas des hindous », s'est-il exclamé.
Des déclarations sous les huées du BJP dont plusieurs députés ont ensuite manifesté devant le Parlement, estimant avoir été insultés dans leur foi.
De nombreux sujets brûlants ont fait résonner le Parlement cette semaine : les récentes annulations d’examens étudiants suite à des fraudes ainsi que le conflit ethnique dans le Manipur, qui en un peu plus d’un an a fait 71 morts.
Le Premier ministre Narendra Modi s’est adressé aux 543 parlementaires en clôture de session et a tenté d’y répondre. « En ce moment, il y a des inondations dans le Manipur et le gouvernement central et local travaillent de concert. Pour régler ces problèmes profonds, il nous faut tous nous élever au-delà des postures politiciennes » a plaidé Narendra Modi.
Une chose est sûre, après dix ans d’un Parlement dominé par un seul parti, la vie parlementaire s’annonce très différente avec ce nouveau mandat de Narendra Modi, qui ne dispose que d’une majorité relative.







Commentaires