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En Allemagne, des débats se font jour sur l'aide sociale aux réfugiés ukrainiens sans emploi

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 25 juin 2024
  • 1 min de lecture

L’Allemagne est, avec la Pologne, le pays qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés ukrainiens. Ils bénéficient depuis deux ans d'une aide sociale plus généreuse que celle dont bénéficient les demandeurs d’asile. Mais des débats se font jour sur la pertinence de ce soutien. L'interview d’un responsable de la CSU bavaroise a relancé le débat.


« Travaillez en Allemagne ou bien, rentrez en Ukraine dans la partie ouest du pays qui est plus sûre. » Ce sont les propos d'Alexander Dobrindt, le président du groupe de la CSU bavaroise au Bundestag. Pour lui, les réfugiés ukrainiens doivent choisir.


Les chrétiens-démocrates comme les libéraux, alliés du chancelier Scholz, critiquent de plus en plus ouvertement le fait que ces personnes reçoivent l’aide sociale de 563 euros par mois pour un adulte, ce à quoi s’ajoute la prise en charge du loyer. Pour ces voix critiques, ce soutien dissuaderait les réfugiés de travailler.


La vision chrétienne du CDU raillée


Les statistiques montrent que les réfugiés ukrainiens sont beaucoup moins nombreux sur le marché du travail en Allemagne qu’en Pologne ou dans les pays baltes. Les intéressés répliquent que la bureaucratie tatillonne et les problèmes de reconnaissance des diplômes expliquent cette différence.


Les sociaux-démocrates refusent une remise en cause des dispositions actuelles. « Monsieur Dobrindt veut renvoyer des femmes et des enfants qui ont peut-être perdu leurs maris et leurs pères au front. La CSU devrait supprimer le mot chrétien de son nom », a répondu un responsable du SPD.

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