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Emmanuel Macron propose Thierry Breton pour un nouveau mandat à la Commission européenne

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 1 août 2024
  • 2 min de lecture

Le président français, Emmanuel Macron, propose Thierry Breton comme candidat de la France pour le poste de commissaire européen. Thierry Breton occupe le poste du commissaire au Marché intérieur, du numérique et de l'industrie depuis 2019. Sa reconduite semble plausible. L'ancien ministre français de l'Économie s'est déjà imposé au sein de l'exécutif européen en s'attaquant aux abus de pouvoir des géants de la tech.


Dans ce courrier à la présidente réélue par le Parlement européen, daté du 25 juillet et rendu public, Emmanuel Macron estime que Thierry Breton pourra, « par ses qualités », « continuer à assurer de manière indépendante les importantes responsabilités » qui lui seront confiées.


S'il a les nouvelles technologies dans le sang - il a commencé sa carrière comme entrepreneur dans ce secteur -, Thierry Breton a depuis toujours défendu la souveraineté de l'Europe en la matière. Sujet important pour Paris.


Il a porté la production des vaccins anti-Covid.

La guerre en Ukraine a imposé la montée en puissance des Européens dans la production de munitions. Et grâce au Digital Services Act, l'UE s'est dotée d'une nouvelle loi sur le numérique.


Une loi qui protège les utilisateurs et renforce les contrôles, parfois avec des amendes, pour les grosses plateformes. Cette loi pourrait devenir un standard mondial.


Thierry Breton pourrait à nouveau cohabiter avec Ursula von der Leyen, reconduite à la tête de la Commission européenne. Il avait récemment émis de sérieux doutes quant au soutien réel dont bénéficiait la présidente sortante au sein de son groupe politique, le PPE, lors de sa réélection. Il a été rappelé à l'ordre. Ces deux-là semblent bien partis pour retravailler ensemble.


Un poste occupé depuis 2019


Thierry Breton occupe depuis 2019 le poste de commissaire au Marché intérieur, un vaste portefeuille qui inclut le numérique et l'industrie. Il s'est imposé comme une figure de la Commission en s'attaquant aux abus de pouvoir des géants de la tech. Mais il peut être appelé à changer de poste dans la future commission. En marge du dernier sommet européen, fin juin à Bruxelles, à l'issue des élections européennes, le président Macron avait fait connaître sa volonté de le reconduire, sans aller jusqu'à le désigner formellement.


La France était à ce moment-là en campagne en vue des élections législatives et le Rassemblement national, alors favori, lui avait contesté « la prérogative » de nommer le commissaire européen, estimant qu'elle devait revenir au Premier ministre issu des urnes.


L'eurodéputée La France insoumise Manon Aubry a dénoncé ce mardi 30 juillet cette désignation faite par le président « comme s'il avait gagné les élections », alors que la gauche, arrivée en tête, mais sans majorité absolue, revendique de former un gouvernement. « Comme s'il pouvait faire fi de la première force à l'Assemblée nationale. Le coup de force doit cesser! », a-t-elle réagi sur le réseau social X.

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