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Attaque de l’Iran contre Israël:Des milliers d’Iraniens manifestent pour crier leur haine d’Israël

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 14 avr. 2024
  • 2 min de lecture

Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Iran a lancé une attaque sans précédent contre Israël


La guerre entre Israël et le Hamas embrase le Proche-Orient. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes d'Iran pour saluer et soutenir l’attaque sans précédent lancée dans la nuit de samedi à dimanche contre Israël, l’ennemi juré de la République islamique depuis quarante-cinq ans.


A Téhéran, les manifestants se sont réunis sur la place Palestine , dans le centre, peu après l’annonce du lancement de l’opération « Promesse honnête » par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du pouvoir.


Téhéran menace Israël d’une prochaine « gifle »


« Mort à Israël », « Mort à l’Amérique », ont-ils scandé, reprenant les slogans traditionnels depuis la révolution islamique de 1979. Les manifestants brandissaient des drapeaux iraniens et du Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran. Certains d’entre eux exhibaient le portrait du général Qassem Soleimani, l’architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué en janvier 2020 par une frappe américaine en Irak.


Les dirigeants iraniens, dont le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avaient promis de « punir » Israël après la frappe imputée à Israël ayant visé le consulat iranien à Damas et tué sept militaires iraniens le 1er avril. Une immense banderole avait été suspendue depuis quelques jours sur un immeuble de la place Palestine pour appeler, en hébreu, les Israéliens à se « mettre à l’abri ». Dans la nuit, une nouvelle fresque murale a été dévoilée sur la place. Elle montre un drapeau israélien déchiré avec des missiles en arrière-plan, avec comme slogan menaçant : « La prochaine gifle sera plus violente ».


De brefs rassemblements se sont également tenus devant l’ambassade britannique, en l’absence de représentations des Etats-Unis et d’Israël, deux pays avec lesquels l’Iran n’a pas de relations diplomatiques. Le calme régnait par contre dans les autres quartiers de l’immense capitale, où des files d’attente se sont formées à certaines stations-service afin de remplir les réservoirs par mesure de précaution.


Chute de la monnaie iranienne


A Ispahan, dans le centre du pays, des personnes se sont rassemblées autour de la tombe du général Mohammad Reza Zahedi, le plus haut gradé des sept membres des Gardiens de la révolution tués dans le consulat iranien à Damas. Le lancement de drones et de missiles vers Israël a en outre été salué autour de la tombe du général Soleimani à Kerman, dans le Sud, ainsi que dans les villes de Tabriz, Kermanshah ou Ahvaz.


Dans ce climat d’inquiétude et d’incertitude, le rial, la monnaie nationale, est tombé samedi à un plus bas historique, à environ 650.000 pour un dollar sur le marché parallèle.


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