Affaire Stormy Daniels: la sentence de Donald Trump repoussée grâce à la décision de la Cour suprême

L'ancien président américain devait connaître la semaine prochaine sa sentence dans le procès de l'affaire Stormy Daniels, dans laquelle il a été reconnu coupable de 34 délits. Finalement, c'est le 18 septembre que le verdict sera rendu, avant l'élection présidentielle à laquelle Donald Trump est candidat, mais après la primaire du parti républicain.

Le report de cette sentence est la première conséquence concrète de la demande de la Cour suprême des États-Unis qui, cette semaine, a étendu l'immunité présidentielle de Donald Trump.

Le juge Merchan, qui a présidé le procès de Donald Trump en avril et mai, a pris sa décision quelques heures après que le parquet de Manhattan se soit dit ouvert à un report. 

Quelques heures seulement après la décision de la Cour suprême, les avocats de Donald Trump avaient écrit au juge lundi pour demander l'annulation du verdict historique qui a reconnu l'ancien président des États-Unis coupable de 34 délits de falsifications comptables pour cacher le paiement de 130 000 dollars à la star de films X Stormy Daniels.

Un obstacle de moins sur la route de Milwaukee

Car même si l'affaire Stormy Daniels s'est déroulé avant son élection à la Maison Blanche en 2016, Donald Trump était bel et bien président lorsqu'il a falsifié ses comptes pour dissimuler le paiement d'argent à la star du porno afin qu'elle garde le silence sur leur relation.

C'est pourquoi les avocats de Donald Trump demandent l'annulation du verdict dans cette affaire. Selon eux, l'accusation s'est appuyée sur des éléments couverts par cette fameuse immunité que la Cour suprême vient de redéfinir.

Pour l'instant, la justice ne s'est pas prononcée sur la demande d'annulation, mais elle se donne du temps pour l'étudier et reporte donc en septembre la sentence prévue la semaine prochaine. Un obstacle de moins pour Donald Trump sur la route de Milwaukee, où débutera à la mi-juillet la convention républicaine qui doit officiellement faire de lui le candidat du parti à l'élection présidentielle de novembre.