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JO 2024: l'équipe de France de rugby à 7 sacrée championne olympique face aux Fidji

  • Photo du rédacteur: Ludeny Phedjyna Eugene
    Ludeny Phedjyna Eugene
  • 29 juil. 2024
  • 3 min de lecture

L'équipe de France de rugby à 7 a remporté le premier sacre olympique de son histoire en s'imposant contre les Fidji (28-7), doubles champions olympiques en titre, ce samedi 27 juillet au Stade de France. Les Bleus ont réalisé un match parfait face à des Fidjiens qui n'avaient jamais perdu un seul match aux Jeux olympiques.


Les Bleus du rugby à 7 ont écrit la première page de leur histoire olympique ce 27 juillet au Stade de France. Portés par un public français déchaîné qui n’a jamais cessé de les encourager tout au long de la compétition, malgré un début de tournoi délicat, l’équipe de France, a remporté la première médaille d’or du clan français lors de ces JO 2024.


Ce premier sacre olympique de leur histoire est d’autant plus magistral qu’il a été décroché face à des Fidjiens redoutables qui n’avaient encore jamais connu la moindre défaite en trois éditions des Jeux olympiques – le rugby à 7 étant été intégré aux JO depuis 2016 à Rio – et restaient sur deux sacres consécutifs.

C’est un Stade de France chauffé à blanc, et qui a réservé un accueil olympique au rugby à 7 tout au long du tournoi, qui a porté son équipe de la meilleure des manières vers des sommets encore jamais atteints. Après une longue entrée sur la pelouse et la première Marseillaise chantée en communion entre les joueurs et son public, le match s’est tout de suite emballé.


Les Fidjiens n’ont pas perdu de temps en inscrivant un essai d’entrée grâce à Joseva Talacolo (0-7) au bout d'une minute seulement, pour porter un coup sur la tête d’entrée aux Français. Mais le public de Saint-Denis ne les a pas laissés s’étourdir et a poussé de plus belle ses joueurs.


Les Flying Fidjians, rugueux et malins, ont d’abord réussi à désarmorcer toutes les offensives des Bleus, comme sur cette combinaison de Parez Edo qui a vite été fauché par un Fidjien attentif. La France a finalement recollé au score grâce à Jefferson-Lee Joseph (7-7), parfaitement servi par Andy Timo qui avait enfoncé la ligne adverse. Les deux joueurs ont alors envoyé le Stade de France en orbite, et ce n’était que le début.


La France implacable lors des sept dernières minutes


Aucune des deux équipes n’a plus rien voulu concéder à l’autre jusqu’à la mi-temps. Mais lors des sept dernières minutes de leur tournoi olympique, les Bleus ont sans doute réalisé la meilleure période de leur histoire face à un adversaire de cette taille.


Antoine Dupont, l’idole du stade, s’est illustré immédiatement après son entrée avec un rush démentiel sur l’aile gauche avant de servir Aaron Grandidier pour le second essai français (12-7). Les Fidjiens ont alors commencé à douter, bousculés comme rarement, et une pointe de fébrilité a commencé à poindre dans leurs gestes. Les Français ont obligé leurs adversaires à se retrancher devant leur en-but, et un Dupont inspiré et clinique a enfoncé le clou en venant inscrire les 3e et 4e essai tricolores (28-7) face à des Fidjiens complètement assommés.


L’équipe a donc réalisé le match parfait au meilleur moment, alors que son tournoi avait pourtant débuté avec beaucoup de doutes et d’incertitudes. Le pari olympique d’Antoine Dupont est réussi, lui qui a balayé les mauvais souvenirs qu’il pouvait encore avoir à Saint-Denis avec le XV de France.


Après avoir à nouveau entonné la Marseillaise avec son public, les joueurs ont longuement profité de l’ambiance en faisant un long tour de piste. Ils ont même offert à leurs supporters quelques pas de danse, eux qu’on avait vus répéter une chorégraphie sur les réseaux sociaux il y a quelques jours. « On voulait positionner le rugby à VII dans le paysage du rugby et du sport français, je pense qu'on a marqué notre passage. Ça a été un long chemin », a avoué Jérôme Daret, le sélectionneur de l'équipe de France, après leur sacre. Ce qui est sûr, c’est qu'ils sont entrés à jamais dans l'histoire du sport français et dans l'esprit de leur public.


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